Tous les verts sont dans la nature
1 – La cuisine : un vert vitaminé
Un vert acidulé, anis, lime, absinthe ou pomme que l’on a envie de croquer, est parfaitement adapté à la cuisine. Ces verts là sont gais et plein de vitalité, ils donnent de l’énergie et l’envie de mordre à pleines dents dans une belle pomme Granny Smith.
Attention cependant à ne pas trop en faire. Trop de vert, fut-il gai, pourrait vite donner la nausée et produire l’effet inverse de celui escompté. Mariées à du blanc majoritaire et du bois clair, les touches de vert apporteront par contraste un bel effet vitalisant. Marié à un beige ou un gris pâle, le même vert jeune apportera une vitalité plus sereine. Pour la couleur dominante, je conseille de rester sur une couleur claire et relativement neutre dans l’espace cuisine. N’oublions pas que c’est une pièce où nous passons beaucoup de temps et que des mariages ou des teintes trop osées pourraient vite devenir difficiles à vivre au quotidien.
2 – Le salon : un vert apaisant
D’autres verts, plus soutenus, donneront une personnalité plus prononcée à votre séjour, tout en gardant ce côté apaisant. Les verts bouteille, épinard, militaire ou anglais apportent une certaine classe à votre salon. Vous pouvez peindre deux murs pour créer un espace délimité par exemple ou tenter le « total look ». Peindre trois murs, voire les quatre, dans une nuance aussi foncée peut être très beau, mais reste un peu risqué. Si vous vous décidez pour une telle option, il faudra particulièrement soigner la décoration, avec du mobilier et des objets choisis avec soin. Le bas de gamme et le désordre sont à éviter avec des murs sombres.
3 – La salle à manger : un vert de confiance
La salle à manger implique que l’on se pose pour un moment autour de la table, contrairement aux repas pris dans la cuisine, plus expéditifs. Ce temps plus long ne s’accorde pas vraiment aux verts jeunes survitaminés. Pour accompagner un repas qui va durer, où les convives vont rester autour de la table pour discuter, un vert soutenu s’impose. Ce vert, assez foncé pour ne pas générer d’impatiences, devrait être assez franc pour créer un climat de confiance. En effet, les verts entre deux (un peu gris, un peu jaunes, ou même un peu bleus) n’incitent pas à manger de bon appétit car ne sont pas assez francs.
Pour créer à la fois une ambiance apaisante mais gaie, et mettre en confiance vos convives quant au contenu de leur assiette, optez par exemple pour un vert sapin. Peindre juste le soubassement peut également être une bonne solution pour le coin repas.
4 – La chambre : un vert reposant et régénérant
Si on veut aller plus loin dans la nuance, on pourrait faire encore deux sous-catégories pour cette pièce. Les verts apaisants seraient le vert de gris, le vert lichen ou le vert sauge, tandis que les verts régénérants seraient les verts plus soutenus comme les verts bouteille, épinard, militaire ou anglais. Pour un bon repos, il vaudra mieux éviter les verts vitaminés préconisées pour la cuisine.
5 – La salle de bain : un vert rafraîchissant
Des verts plus foncés mais francs, comme le vert malachite seront à leur place également. Il vaudra mieux éviter les nuances de vert telles que le kaki, le vert de gris, le vert olive, et toutes les teintes équivoques.
6 – L’extérieur : un vert gai et entraînant
Le vert dans la déco : question de dosage
Si l’on souhaite apporter un peu ou beaucoup de dynamisme, on pourra alors ajouter une couleur qui apportera du contraste et dynamisera l’ambiance générale, tel que du jaune, de l’orange, du rose pastel… Tout dépendra bien sûr de l’intensité et de la nuance de vert.